Football - Ligue des champions de la CAF

Ce week-end, Oum Dormane et Casablanca abriteront les demi-finales aller de la Ligue des champions africaine. Al Hilal Soudanais reçoit ce dimanche l’Espérance de Tunis tandis que le WAC reçoit ce samedi les nigérians d’Enyimba.

Al-Hilal-Espérance de Tunis

Face aux « Sang et Or », toutes les composantes du club soudanais sont mobilisées pour faire au moins aussi bien qu’en 1992, où elles avaient échoué face au Wydad de Casablanca. « Les deux équipes ne se sont jamais rencontrées, ne se connaissent pas et devront apprendre à le faire pendant le jeu. Je crois qu’il y aura d’abord une phase d’adaptation avant que chacun parvienne à prendre ses marques. A ce niveau, il faut être très vigilant dès le coup d’envoi et jauger le plus vite possible son adversaire. » C’est en ces termes que le coach serbe d’Al-Hilal s’est confié à la presse locale.

Finaliste malheureux lors des deux précédentes éditions face au TP Mazembe, l’Espérance de Tunis croit dur comme fer que cette saison sera la bonne. « Attention à croire que le reste du parcours sera moins compliqué. Nous jouerons Al Hilal chez lui et ce n’est pas un cadeau d’aller affronter ce club à Oum Dorrmane où le public est très chaud. J’aurais aimé affronter le Coton Sport pour éviter ce déplacement délicat au Soudan. Nous avons toutefois nos chances et nous allons négocier ces deux manches avec le plus grand sérieux ». A indiqué le coach Espérantiste, Nabil Maaloul.

Durant la phase de poules, la défense d’Al Hilal a décelé des carences criardes que nul doute les « Sang et Or » sauront exploiter surtout avec une ligne d’attaque en pleine bourre, à l’image du bomber camerounais, Yannick Ndjeng, du milieu offensif de charme, Oussama Darragi et du feu follet, Youssef Msakni

Wydad de Casablanca-Enyimba

Le club phare de Casablanca qui a mis le paquet lors du dernier mercato estival en enrôlant des joueurs et non des moindres est déterminé de faire aussi bien qu’en 1992, l’année où il a remporté ce prestigieux trophée.

Néanmoins, durant la phase de poules, les poulains de Decastel ont démontré qu’ils sont capables du pire comme du meilleur, surtout avec une défense qui ne présente pas toutes les garanties, à part l’excellent portier, Nadir Lemyaghri.

Vainqueur de ce trophée en 2003 et 2004, la formation nigériane d’Enyimba ne viendra pas à Casablanca en victime expiatoire, surtout qu’elle a prouvé lors de la phase de poules qu’elle sait bien voyager.